Nicolas Bardou, ingénieur d'essais :« Quand un avion passe, tout le monde lève les yeux. » Et lorsqu'on est Toulousain, on flirte quotidiennement avec eux.
Pourtant, le parcours de Nicolas Bardou n'était pas tout tracé : après une maîtrise de mécanique et une école d'ingénieur généraliste (EIPC), l'indécision était toujours là quant à sa carrière. Puis les stages dans l'aéronautique se sont succédés, suivant les opportunités au départ... Plus qu'une amourette, un coup de foudre.
« Il faut toujours garder à l'esprit lorsqu'on cherche un emploi que l'on va exercer son métier pendant des années, il faut donc en choisir un qui nous passionne. » C'est son cas et cela s'entend.
Embauché par la société Teuchos en tant qu'ingénieur d'essais en 2000, il « suit le développement des avions au jour le jour, depuis les premiers essais au laboratoire jusqu'aux vols d'essais et l'entrée en service. » Au simulateur et en Télémesure. « Dans les simulateurs, nous sommes derrière les pilotes, on teste les systèmes et on détermine ce qu'il faut faire pour les améliorer », afin qu'ils répondent aux spécifications et ne provoquent pas d'interférences entre eux.
Le métier est exaltant. Non seulement « on se rend compte que les équations qu'on apprend à l'école servent à quelque chose », mais mieux, « on arrive le matin sans savoir ce qu'on va faire dans la journée : un vrai challenge. »
Pas un nuage dans ce ciel bleu. « Bien sûr, il faut une grande disponibilité, on subit le stress mais c'est stimulant, et puis même si les journées sont un peu longues, on est largement récompensé :
j'ai vu l'A380 décoller sous ma fenêtre ce matin ! »