© Fabien, Ingénieur Chargé d’affaires ALTEN
Fabien, ingénieur Chargé d'affaires ALTEN et passionné d'aéromodélisme
Fabien, Ingénieur Chargé d’affaires ALTEN chez Airbus à Saint-Nazaire et passionné d’aéromodélisme, participe aux Championnats de France et d’Europe de Voltige, avec le soutien d’ALTEN dans le cadre du programme de sponsoring Nos salariés ont du talent.
Quel est ton parcours en quelques mots ?
Je suis diplômé de l’école ITII de Châtellerault en tant qu’Ingénieur Génie Industriel parcours Production en partenariat avec le CNAM . J’ai rejoint ALTEN en 2016 sur un poste de Chargé d’affaires chez Airbus à Saint-Nazaire. Je suis aujourd’hui en charge de l’ensemble des projets outillages liés à la production et du montage des systèmes pour l’A350
Comment as-tu été amené à pratiquer l’aéromodélisme et à participer à des concours de voltige ?
La pratique de l’aéromodélisme me vient de mon père. J’ai commencé dès l’âge de 6 ans. De fil en aiguille, nous avons fait des rencontres et c’est un ami en 2008, lui-même pratiquant la voltige en compétition, qui m’a proposé de participer à un concours local. J’ai dû me former en 2 semaines pour finir à la 3e place du concours. Je me suis pris au jeu de la compétition et je n’ai jamais arrêté depuis.
J’ai participé à mon premier championnat la même année où j’ai terminé sur la 3e marche du podium. J’obtiens ensuite un titre de Champion de France.
Depuis 2011, je suis dans la catégorie reine de la Voltige (catégorie internationale) où les programmes sont les plus complexes et demandent beaucoup de maîtrise. En 2017, je figure à la 3e place du classement européen.
Pour cette année 2018, je pars dans l’optique de me perfectionner, de préparer mes machines pour qu’elles soient au point dès le début de la saison, ce qui demande beaucoup d’investissement personnel mais également financier.
En quoi consiste la construction de la machine ?
La construction d’une machine réside dans le montage de l’ensemble de l’équipement qui la compose. Aujourd’hui, nous achetons des kits comprenant l’avion nu (décoré) mais sans aucun équipement. Je dois ensuite financer l’ensemble de l’équipement (le moteur, les échappements, les servomoteurs qui actionnent les gouvernes, les batteries pour alimenter la machine, etc.). C’est là que le montage commence : moteur, échappements, tout l’électronique et effectuer les réglages… ce qui peut prendre jusqu’à 60 heures !
Une fois l’avion monté et équipé, on commence par la mise au point du moteur pour qu’il tourne au bon régime. S’en suivent les réglages de vol, le centrage de l’avion, les réglages des incidences des ailes et le calage du moteur pour que la trajectoire de la machine soit rectiligne et la plus propre possible.
La répétition peut alors commencer avec la prise en main de la machine pour connaître au mieux son comportement en vol. Il faut environ 20 à 30 vols de 10 minutes pour effectuer les réglages de la machine et à minima la même chose pour prendre en main l’avion.
Qu’est-ce que cela t’apporte dans ton quotidien perso et pro ?
L’aéromodélisme est une discipline que je pratique depuis longtemps et dans laquelle je me suis toujours senti libre. Cela représente une véritable porte d’évasion qui me procure un réel plaisir.
J’ai toujours été un grand passionné d’aviation, avec le souhait, comme beaucoup d’enfant, de pouvoir devenir pilote. Malheureusement l’accès à cette discipline est assez restreint. L’aéromodélisme me permet de vivre cette passion autrement, en gardant les pieds sur terre.
Quels sont les prochains concours et championnats auxquels tu participeras ?
La saison de compétition pour 2018 démarre au mois d’avril avec quelques concours locaux. Les principaux concours européens auront lieu cet été avec la participation au Championnat de France pour le mois d’août. Il faut donc que l’ensemble des machines soient opérationnelles au plus tôt pour prendre le temps de bien les régler et connaître les programmes de voltige.
