Aertec : la PME qui a tout d'une grande © Charlène Thérault, Chargée de projets RH et du recrutement chez Aertec

Aertec : la PME qui a tout d'une grande


Marie CHRISTOPHE
| 07/09/2017 | 1337 mots | AEROCONTACT | EMPLOI & CARRIÈRE

Depuis sa création en 1995, Aertec n’a cessé d’élargir ses activités. A un an du projet d’ouverture d’une nouvelle usine à Toulouse, nous avons échangé avec Charlène Thérault, Chargée de projets RH et du recrutement, sur cette PME qui a tout d’une grande.

Pouvez-vous nous parler d’Aertec ?

Aertec est une société de maintenance aéronautique dont le siège social est à Villeron. Nous sommes 237 salariés sur différents sites. En région parisienne, nous intervenons sur les différents aéroports en Ile de France : le Bourget, Roissy Charles de Gaulle et Orly.

Nous avons un atelier dans les Ardennes à Rethel et sommes également présents sur Clermont-Ferrand, Toulouse et Bordeaux. Au niveau des activités siège, nous avons un atelier qui s’occupe essentiellement de la maintenance des fauteuils d’avion, une activité de réparation de containers, de découpe de moquette ainsi que tous les bureaux support. Sur l’aspect aéroportuaire, nous faisons de la structure, de la cabine et de la peinture.

A Clermont-Ferrand nous nous concentrons sur la peinture, à Rethel sur le textile et sur Toulouse nous avons un projet de nouvelle usine avec des activités de maintenance, peinture, traitement de surfaces, de la cabine et de la réparation de containers.

Combien d’embauches avez-vous effectuées ces derniers temps ?

En 2016, nous avons recruté 37 CDI, dont 34 ouvriers, principalement des peintres, des ajusteurs et des mécaniciens, et trois cadres. Nous avons aussi embauché un certain nombre de CDD. En 2017, nous avons déjà embauché dix CDI, dont sept ouvriers, deux cadres et un agent de maîtrise, ainsi qu’un certain nombre de CDD.

Recherchez-vous des profils plutôt qualifiés ?

Oui, il nous faut des qualifications. Par exemple pour les peintres, il faut de l’expérience, souvent en automobile. Nous essayons de recruter des profils formés possédant de l’expérience. Après, nous prenons également des apprentis, toujours en peinture par exemple, deux d’entre eux viennent d’intégrer la société hier. Tous les ans, nous renouvelons les apprentis dans nos ateliers, c’est une politique de la maison. Nous avons également une dizaine de stagiaires par an. Les intérimaires sont aussi bienvenus et débuchent parfois sur des contrats chez nous. En CDI, nous recherchons des profils expérimentés.

Quels sont les profils les plus difficiles à recruter ?

Responsable d’affaires est un profil difficile à recruter car il demande beaucoup de polyvalence, ce qui en fait un poste pénurique. Il faut être manager, avec des connaissances techniques, un contact client. Nous passons plus de temps sur ces profils pour trouver le bon candidat, même si nous restons dans des délais raisonnables. Les ajusteurs sont également très demandés.

Quels sont les critères qui font la différence ?

L’expérience en management est un critère important. Le contrôle de référence s’inscrit aussi dans la sélection. Nous nous appuyons également sur les connaissances des candidats, leur réflexion, leur réactivité et leur capacité à se projeter.

Mettez-vous en place des sessions de formation ?

Pour tous ceux qui interviennent sur les avions, qu’ils soient responsables d’affaires ou ouvriers, il y a les formations réglementaires qui sont faites à l’embauche, avec un suivi tous les deux ans. De nouvelles formations sont également mises en place comme actuellement une formation de remise à niveau en français car nos salariés ont de nombreuses nationalités différentes. Madame Samia Benyahia, notre responsable des ressources humaines, travaille également actuellement à la mise en place de formations liées aux conditions de travail. Nous souhaitons en effet mettre en place une campagne de sécurité au travail pour rappeler les règles, avec pour objectif l’amélioration continue sur les postes, pour toujours sensibiliser les salariés aux risques métiers.

L’anglais est-il également un critère de recrutement ?

Oui, l’anglais est un critère de sélection, surtout pour les postes à responsabilité où les personnes doivent lire, parler et comprendre l’anglais. Nous avons actuellement un poste ouvert d’ingénieur d’études, qui implique indéniablement la maîtrise de l’anglais en prérequis pour être recruté. Sur des postes où l’on sait que l’anglais est moins utilisé, comme les chefs d’équipe ou ajusteurs, nous allons demander aux candidats s’ils peuvent gérer l’anglais au niveau de la documentation qui est totalement en anglais - mais avec l’expérience, ils ont l’habitude. Nous avons régulièrement des demandes de formation en anglais de la part des salariés, ce sont donc des choses que nous prévoyons de mettre en place.

Participez-vous à des salons ou événements RH ?

Nous en avons fait, mais moins ces derniers temps car nous sommes polyvalents et devons gérer différentes tâches. Actuellement, nous passons davantage par les jobboards comme Aerocontact.com, les écoles, Pôle Emploi, l’intérim, la presse spécialisée ainsi que les centres de formation avec lesquels nous essayons de créer du réseau. L’aéronautique est un petit monde, nous avons donc aussi des recommandations de part et d’autre, même si ce n’est pas la majorité de nos recrutements.

Le projet d’usine à Toulouse implique-t-il de nouvelles perspectives d’embauche ?

Oui, des embauches se feront au fur et à mesure, aujourd’hui elles ne sont pas encore ouvertes, mais il y aura certainement des recrutements d’ici une année.

Quels profils recherchez-vous actuellement ?

Un ingénieur d’études, un ingénieur de production sur la région parisienne. Mon homologue sur la région toulousaine, Madame Bettina Durant, recherche quant à elle un contrôleur.

Pourquoi choisir d’intégrer Aertec ?

Aertec possède encore les atouts d’une PME au sein de laquelle nous nous connaissons tous. Parallèlement, il y a de véritables perspectives d’évolution ; à noter qu’en 1995 il y avait moins de 10 personnes ! Nous voyons régulièrement des collaborateurs évoluer et bénéficier de responsabilités de plus en plus grandes. Il y a aussi l’avantage d’une mobilité intersites, ce qui permet de voir différentes façons de travailler chez différents clients. Nous sommes une équipe dynamique, réactive, l’activité est riche et l’on n’a pas le temps de s’ennuyer chez nous !

Propos recueillis par Marie CHRISTOPHE

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